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Emission
Femmes Libres du 17 septembre 2025 sur Radio
Libertaire
De l’espace / Jazz in
Noyon
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Marie‐Claire Calmus : De l’espace, éditinter 2025.
Après un bref chapitre sur le rapprochement entre Espace et Temps, l’autrice
observe deux grands aspects de notre lien à l’Espace : par nos activités,
essentiellement de création et celles de relations, de la plus privée et
quotidienne à la plus publique.
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Tribune libre grand format : le Festival Jazz in Noyon, du 20 septembre au
12 octobre, avec Marie‐Jo et Laurence, et Marie Buscatto pour
son expertise sur les femmes dans le jazz. Cette édition 2025 est réso‐lument orientée sur l’égalité Femmes et Hommes. Les groupes présents cette
année seront majoritairement dirigés par des femmes.
Féministes tant qu’il le faudra
GENOCIDE DE GENRE EN AFGHANISTAN 17 septembre 2025
En effet, dans ce pays, un génocide est en
cours ; les victimes sont uniquement des femmes.
Le 1er septembre, une tremblement de terre a eu lieu au
nord est de l'Afghanistan, à la frontière pakistanaise. Le 12 septembre, on
dénombrait 2205 personnes mortes, 3640 blessé.es et 500 000 personnes affectées
par le séisme, sans distinction de sexe, d'après l' UNICEF. Dans ces régions
montagneuses de Nangarhar, la destruction des routes, les difficultés de
communication avec ces zones reculées compliquent singulièrement les opérations
de sauvetage.
De plus, les talibans donnent la priorité au respect de la
charia sur l'aide aux victimes ; ainsi les femmes sont privées de soins
car les talibans interdisent tout contact par des hommes autre que ceux de leur
famille. Les équipes de secours sont essentiellement masculines et n'ont pas le
droit de leur porter secours. Dans ce pays,
maintenant, depuis que les talibans ont pris le pouvoir en 2021, 10 %
seulement du personnel de soins est féminin. La femme soignante n'a pas le
droit d'avoir un contact avec un homme si celui-ci n'appartient pas à sa
famille. Elle doit toujours être
chaperonnée par un homme.
Ainsi les femmes sont abandonnées. Même blessées, elle sont
laissées sous les décombres et doivent attendre que d'autres femmes, venant
parfois de villages éloignées, viennent les aider, si elles survivent. Un
volontaire afghan raconte : « les secouristes les traînaient par
leurs vêtements afin d'éviter tout contact avec la peau. » en parlant
des victimes mortes.
Les femmes sont encore une fois les victimes de lois et de
religions scélérates qui les réduisent au silence jusqu'à la mort, parce que
femmes. Depuis quatre ans, les interdits se succèdent, les rendant complètement
invisibles dans ce pays. Maintenant, ces lois les font mourir. POURQUOI LA
COMMUNAUTE INTERNATIONALE NE PEUT-ELLE OU NE VEUT-ELLE RIEN FAIRE ?
NE LES OUBLIONS PAS.
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